[Faux Dragon] A travers les Marches ....

Espar regardait ses troupes sortir de la portes des voies. Cette nuit près de deux milles trollocs avaient réussis a passés.

Certes ils étaient trois mille au départ mais le Machin Shin avait son oeuvre. Oh ce n'était pas très grave, les trollocs étaient une ressource quasiment inépuisable dans la grande dévastation.

Deux mille trollocs et vingt myrdraals ne représentaient guère une force très importante dans la brèche de Tarwin... mais celà changeait quand ils apparassaient dans l'arrière pays sans prévenir.

C'était son petit cadeau à Masmeg...

Il se dirigea vers un des Myrdraals.

"N'oubliez pas mes instructions! Evitez les sorcières et les gardiens du Sheinar, tuez ceux que vous croisez et qui pourraient donner l'alerte, mais n'oubliez pas que votre priorité est l'armée du Faux dragon!"

Quand le myrdraal acquiesca servilement de sa face blème, Espar souria.

Ce plan était une décidément une bonne idée, d'une part celà pouvait réduire le plan de Masmeg en affaiblissant assez l'armée de son pantin pour que les Aes Sedais n'est plus que des miettes à balayer et d'autre part des Trollocs attaquant les troupes d'un homme canalisant pouvait également donner une certaine légitimité à ce faux dragon, peut-être même assez pour que le Sheinar décide de se mettre sous sa bannière.

Quelque soit l'issue, Espar était gagnant... et ça c'était le plus important...

La brume se lève sur le camp… une brume qui devient de plus en dense jusqu’à que plus personne n’arrivent à distinguer quoique se soit à plus de quelques pas devant eux.
Le paysage en est devenu inquiétant, et le silence qui est soudain tombé sur le monde telle une chape de plombs ne l’est pas moins. Au loin on entend une poignée de loups hurler, ces hurlements ne sont pas plein de fureurs mais apeurés…
On entend soudain une première exclamation de surprise à la périphérie du camp, qui se change bientôt en cris de douleur. Le silence retombe pendant quelques instants, comme si le monde entier était plongé dans la stupeur et dans l’attente.
Puis une clameur s’élève, on entend des appels aux armes et des bruits de luttes qui viennent d’un peu partout.

Gauvyn et Kay’ne (Camp Bm)

Etrange cette brume et encore plus étrange ces étranges bruit qui vous font penser à des croassement de crapaud. Quand Gauvyn entend les clameurs des combats il sort précipitamment de sa tente, l’épée au clair.
Une silhouette s’approche, il est soulagé quand il s’aperçoit qu’il s’agit du mercenaire qu’il a engagé il y a quelque temps.
Mais le soulagement n’est de courte durer car les croissement semblent se rapprocher à toute allure et bientôt vous apercevez des ombres d’étrange créatures qui ressemble à des crapauds géants.
Vous ne le savez pas mais sur des terres lointaines ces choses s’appellent des Grolms…

Gauvyn se redressa l'épée a la main regardant successivement le mercenaire puis le grolm attendant qu'un d'eux cri :"Surprise" . Au bout de quelques secondes , un grolm lui fonça dessus , cet créature grotesque lui fonçait dessus avec un vélocité conséquente . Gauvyn l'esquiva sans grand mal et frappa a la tête relevant une peau grise et dur , il retira son épée , la bête n'était pas morte sur le coup plus que puissant .

Elle se retourna son oeil central le regardant avec haine et son bec claquant dans le vide affamé de celui qui lui avait procuré de la douleur , elle fonça sur Gauvyn en de petit bond de grenouille celui-ci mit un coup de tranche de son épée transperçant l'oeil centrale . La créature gémit recula tituba et tomba a terre dans une flaque de sang noirâtre . Gauvyn se tourna vers un Enfant

- Allez au nord du camp ramenez les vers le sud, ils semble que ce soit le seul endroit du camp touché . Au cri , ils doivent être un centaine ou plus allez ! **pointa le mercenaire du doigt** Venez avec moi, on va chasser , le crapaud !

Gauvyn courut au sud du camp suivit part Kayne , sa claymore au claire , la le chaos régnait les Enfants plus nombreux que les Grolm se battaient ardemment mais ne savaient comment tuer ses créature féroces, Gauvyn courut dans la bataille son épée frappa une créature dans les yeux et elle mourut d'un coup comme la précédente la se fit "tilt" et il hurla a ses hommes :

Frappez les dans les yeux ! Chassez moi ses grenouilles, celui qui en tue le plus deviens Lieutenant ! Allez chassez Enfants !

Des hurlements à vous déchirez les tympans ponctuait chaque victoire d'un grolms sur un des enfants de la lumière amenant la terreur dans les rangs des survivants.

On en vit certains fuirent à toutes jambes ces horreurs mais rapidements les offciers arrivèrent à réorganiser les rangs de soldats afin qu'ils tiennent tête de façon coordonner aux créatures immondes.

Tout aurait pu s'arranger et le festin des grolms se terminer, mais alors que les techniques se mettaient doucement au point certain soldats commencèrent à héster au moment de frapper refusèrent carrémeent en lancant leurs lances à terre pour se faire ensuite dévorer vivant par le grolm qui une seconde avant était apparu à leur yeux comme l'être le plus cher au monde qu'ils aient.

La vue de Gauvyn semble se brouillerpendant une seconde et quand il regarde de nouveau devant lui, c'est sa jeune soeur qui se tient à la place du grolms qui était l'instant d'avant devant lui.

"Pourquoi brandis-tu cette épée contre moi mon frère?" Demanda la jeune fille les yeux écarquillés par la frayeur.

Kay'ne, voyant le Commandant en difficulté aveugla son propre grolm, et courra ensuite vers celui qui attaquait le Chef des Blancs Manteaux.
Tout le monde hésite ou prend peur à tuer ces créatures ... pourquoi ?
Le Commandant avait jeté son épée.
Mais que fait-il ?
Avec toute la force qui l'habitait, il transperca l'oeil du grolm. Il alla aussitôt aider d'autres Blancs Manteaux qui avait aussi jeté les armes.
On peut trouver bien de défauts à un Blanc Manteau, mais pas celui d'être lâche face à une créature de l'Ombre ... mais alors que se passe-t-il ?

Tomàs sourit intérieurement les enfants avaient réussit a faire face aux créatures de l'ombre...enfin une partie d'eux avaient réussit a survivre c'etait mieux que rien aprés tout, le créateur ferait le tri.

Il sera rapprocha du commandeur et lui dit avec une expression:

"Bonjour commandeur, je vois que vous avez réussit à survivre on ne peut pas en dire autant des autres.Que comptait vous faire maintenant?"

Comme la plupart des autres enfants le commandant ne pouvait supporter les inquisiteurs a plus forte raison leur chef. Mais bon l'avis du commandant importaits peu a Tomàs aprés tout cétait pas comme si il était vraiment important. D'une voix où quelqu'un de trés attentif aurait entendue de l'humour Tomàs dit:

-Bien, je vais envoyer des éclaireurs je ne voudrais pas encore tomber sur ces...choses.

Il serait tellement plus efficace si il savait contenir sa colére*

pensat il avec une pointe d'amertume, il hocha la tête comme si l'idée du commandant avait toujours eu son assentiment avant de lui dire:

"Comme il vous plaira commandant vos hommes sont surement plus a même d'ouvrir la voie. Puis je tout de même savoir en quoi consiste ma mission, je ne pense pas que vous ayez appelez la main de lumiére pour quelle assiste aux exploits de vos hommes."

Dés que Gauwyn lui montra la statuette Tomàs la reconnut tout de suite, ce n'était pas lui qui l'avait crée mais il avait travaillé sur assez de ses semblables pour connaitre son fonctionnement. Au final le ter angreal ne lui serait d'aucune utilité il avait toujours répugné le corps à corps.
Son visage n'avit rien exprimé a part de l'étonnement, il dit d'une voix ou perçait la suspiscion:

-Sauf votre respect mon Commandant, si c'est bien ce que je pense alors que faites vous avec?

- De quoi parlez vous Inquisiteur ? **Sort la statuette de sa poche**Ceci ? C'est un cadeaux de mon père , que croiyez que ce soit ?

Gauvyn regarda le Grand Inquisiteur avec perplexité se demandantde quoi celui-ci parlait .. Puis il rangea sa statuette dans sa poche et regarda a nouveau le campement et la fumée au sud, les corps brulaient .

*Il ne sait vraiment pas ce que c'est? de toutes façons il n'a pas grand intéret.*

-Oh ce n'est rien n'y pensez plus Commandant j'ai surement dut me tromper. Je vois un porte bonheur en somme ,mais par pur curiosité d'où la tenait votre pére?

Il regarda avec le commandeur la fumée des mourrants, le regard vide d'expression.

- Mon père ? Il me la donnait avec mon épée d'après lui , on lui l'avai transmis avec .... Mais bonc 'est un forgeron normal qu'il fabrique des épées
. Bref, si vous n'avez plus rien a me demandez , j'ai besoin de réflechir a nos futur déplacements ....

Une heure plus tard le Commandeur est dans sa tente assis sur un coussin , il regarde un grande carte ... Quelques minutes plus tard , un enfant rentre et lance au Commandeur :

- Seigneur , le Lieutenant Wildone a ramené des ..euh ...voyageurs .... Ils ont blessé un enfants , trois se sont échappés et un a du être assommé . Dois je le faire entrer ?

- Oui et avec les ..voyageurs.

Une ou deux minutes plus tard pénètrent dans la tête le Lieutenant ainsi que deux jeune filles , une Tairene et une Andoranne ainsi qu'un jeune homme porté sur une civière par deux Enfants .Les yeux du Commandeur s'écarquillent quand il se pose sur Sylna .Et un sourire froid et mécontent .


- et bien, qu'avons nous là .... Enfants posés le jeune homme ici . Bien Lieutenant racontez moi tout .***Quelques minutes passent durant les quels le Lieutenants raconte les événements*** Ce sera tout , vous pouvez sortir Lieutenant et Enfants . Bien jeunes filles , comme on se retrouve n'est ce pas ? Son regard d'onyx est fixé sur Sylna avec dureté ...

Sylna n'a pas dit un mot depuis qu'on l'a conduite avec Ellana et Divril au camp des blancs manteaux. La vue de ces capes immaculés lui fait pourtant plus peur que la première fois. Et sa peur se transforme en terreur lorsqu'elle croise le regard froid du Commandeur. Il l'a reconnue, évidemment. Cette fois, elle ne donne pas cher de sa peau. Ellana et Divril ont peut-être une chance, mais pour elle elle est passée depuis longtemps. Elle arrive malgré tout à garder un visage impassible et ne detourne pas les yeux de ceux du blanc manteau, bien que ce ne soit pas l'envie qui lui manque. Elle tousse pour se donner contenance et lance d'une voix claire et insolente:

" Effectivement, je ne pensais pas croiser à nouveau votre route. Et on dirait que vous avez du mal à apprendre de vos erreurs. Je vais finir par me persuader d'être une Amie du Ténébreux, si vous vous acharnez autant."

Là, elle est allée trop loin. Elle baisse brusquement les yeux mais cela ne peut pas lui faire ravaler ses paroles.

La première chose que ressent Divril en reprenant conscience, c'est une douleur lancinante dans le crane.
Puis, peu à peu, la mémoire lui revient, et il se rappelle de ce qui s'est passé.
Alors il ouvre les yeux et se redresse, hagard.
Il est dans une tente, aloongé sur une civière. Ellana et Sylna sont là aussi, ainsi qu'un blanc manteau.
Instinctivement, il cherche son arme de la main, mais évidemment, elle n'est pas à là. . .

Gauvyn s'apprete a prendre la jeuen fille par la peau du coup et à la secouer quand il revoit la vision d'horreur de l'attaque des grolm, sa soeur le suppliant de ne pas la tuer ..... Il s'arrete dans sa course quand Divril bouge , il dit d'un neutre :

- On dirait que votre ami se réveille ....***Regarde a nouveau Sylna*** Si, je vous donais aux Inquisiteur vous seriez morte dans l'heure jeune fille ... Mais nous avons un dicton ., nul ne peut s'être autant enfoncer dans l'Ombre qu'il ne peut être ramené dans la Lumière ... Mais tenez votre Langue ou je la clouerai moi même a un arbre .

Sylna ne peut s'empêcher de sourire aux paroles du Commandeur, alors qu'elle croyait avoir touché le fond. Après tout, au point où elle en est, elle peut bien dire ce qu'elle veut. *Et il n'y a rien de mieux pour remonter le moral que de provoquer un blanc manteau* songe-t-elle avec une pointe d'ironie. Même si elle avait suivi Yerel, cela n'aurait pas changé grand chose. Elle choisit néanmoins une attitude plus soumise.

" Je veux bien tenir ma langue, si vous me dites ce que vous avez contre les voyageurs inoffensifs."

Gauvyn la regarde avec exaspération et soupire , il ne se laissera pas provoquer combien , il y en avait eu qui avait essayé et bizarrement la plupart étaient des femmes . Il releva la tête et répondit :

- Je ne crois pas que vous soyez en mesure de poser des questions jeune fille . Première vous allez me dire vos noms et celui du garçon . Deuxièmement jeune fille vous me direz qui vous a aidez a vous evadez la dernière fois, on assomme trois enfants seules a votre âge .

Ellana avit suivi sans un mot le lieutenant et voilà qu'elle se tenait devant le Commandant qui semblait nettement moins compréhensif. Elle devait faire taire Sylna qui ne faisait qu'aggraver son cas et le leur. Elle s'avança légèrement, avec cet air noble qu'elle avait déjà emprunté avant, noble mais pas supérieur.

- "Messire Commandant, il doit y avoir une méprise. Reprenons calmement les faits voulez-vous?"

Elle eut un sourire avant de reprendre.

- "Je m'appelle Ellana Al'mairenn, fille du Grand Seigneur de Tear du même nom. Ce jeune homme s'appelle Divril et..."

Elle marqua une hésitation et lança un coup d'oeil alentour avant de poursuivre d'une voix plus basse :

- "Vous allez sans doute vous gausser de moi..."
Elle avait prit une voix légèrement boudeuse. Enfin, elle soupira et continua d'un ton rapide :

- "Mon père m'avait promise a un homme bien plus âgé que moi. Je l'aurais accepté si mon coeur n'avait déjà été prit."

Elle jeta un coup d'oeil au jeune homme en priant pour qu'il ait assez recouvré ses esprits pour la comprendre.

- "Alors, nous nous sommes enfouis... Et en route, nous avons rencontré ces personnes. Nous trouvions cela plus avisé de voyager à plusieurs. Mon père cherchait 2 voyageurs, nous étions 6."

Nouveau soupir.

- "Et quand nous avons vu débarquer des hommes en armes, nous avons eu peur. Cela aurait pu être mon père... Vous comprenez?"

Ellana mentait avec une grande sincérité et une grande facilité. Elle avait de réels talents de comédiennes, cela l'avait sauvé plus d'une fois lors de situations délicates avec ses frères et soeurs. Elle ne risquait pas grand chose. Son départ pour Tar Valon était resté assez obscur, sa famille ne s'en vantant pas. Maintenant, elle levait son regard limpide vers le Commandant.