Le Feu Rédempteur ...

Voilà trois semaines que cette troupe hétéroclite avait quitté Caemlyn peu après le rétablissement de Gauvyn . Ils avaient voyagé tout du long jusqu'aux alentours de Far Madding, chaque soir Faeria en apprenait un peu plus a Gauvyn sur le Daes Dae'mar , l'Ancienne Langue et les fondement du Pouvoir . Quand Kay'ne, il se méfiait toujours de celle qui se disait Aes Sedai renégate et nouait des liens d'amitié plus étroit avec Gauvyn .

Voilà donc comment après trois semaines de chevauchée a travers les plaine et les collines les séparant des alentours de Far Madding . Un matin comme un autre , ils montèrent une colline et le virent un village en bas de la colline et une route qui se dirigeait vers Far Madding non loin . Mais Horreur le village était en feu ou du moins une grande parties et à la sortie du villages une maison était ravagée par les flammes .

Gauvyn les yeux écarquillés donna du talons a son Pinacles qui cavala en bas de la colline au galop vers la maison ravagé par les flammes . Sans même regardé si ses compagnons le suivait Gauvyn galopa, il embrassa la Source et se réfugia dans le Vide, il arrivait de plus en plus souvent a attrapé la Source quand il le voulait, elle lui échappait quand de rare moment . Mais la souillure horrible goût et le flot qu'on ne pouvait arrêter du Saidn , le flot de feu et de glace lui était toujours là mais Gauvyn le maîtrisait avec plus de facilité seul la Souillure lui donnait toujours envie de vomir .

Il se dirigea vers la maison , il jeta des flux d'Eau et d'Air pour crée un voile d'Eau pour arrêter les Flammes comme il pouvait mais ne put que les atténuer . La maison était une forge et dehors il les vit habillé de Blanc avec la houlette sur le Torse , des Inquisiteurs deux tenait un homme de haute stature et très large et qui ressemblait a Gauvyn et le frappait a coup de fouet et sur une poutre calcinée pendait une femme d'âge mur avec les cheveux d'ébènes, mortes . Un flux d'air coupa la corde et la fit descendre doucement a terre alors que Gauvyn se tournait vers la dizaine d'Inquisiteurs les larmes aux Yeux dégainant son épée qui ressemblait ce la dit plus a un long hachoir et s'emplit de Saidin près a combattre et a mourir . Ses yeux cherchaient toujours Lena espérant qu'elles oit chez la couturière , l'espérant de tous coeur . Puis il lançant son cheval en avant avec un cri de rage ...

Gauvyn hurle sa souffrance, avant de charger, l'épée au clair et Faeria se sent. . . peinée pour lui. Pour quelqu'un qui ne ressent plus de peine depuis plusieurs millenaires, c'est comme un coup qu'elle reçoit au visage. Et la colère se met soudain a flamboyer en elle, dirigée contre les balcns manteaux.

Elle s'ouvre à la source et tisse une pluie drue pour lutter contre les flammes, avant de préparer des fluxs d'air solide qu'elle tient prêts, au cas où, mais préférant laisser l'ex-commandeur défouler sa rage et sa colère. S'il ne le fait pas maintenant, Faeria sait que ça le rongera jusqu'à sa mort. Et vivre dans la haine, ce n'est pas vivre.

Alors elle reste là, sur sa monture, prête à intervenir à la seconde où (et si) le besoin s'en fera sentir

Les enfants de la lumiére faisait conscienscieusement leurs travails quands ils entendirent un cri. Abandonnant presque avec tristesse leur tache ingrates ils se tournérent vers le nouvel assaillant et mirent l'épée au clair.
L'un d'eux cria quelques chose et deux cavalier jusque là invisible apparurent pendant que qu'un archer tentait pour l'instant en vain de toucher l'ancien commandeur bientôt fou...

Gauvyn regarda avec haine les Blanc Manteaux se tourner ver slui l'épée au clair , il entendit un sifflement alors qu'un flèche volait vers lui . Un flux d'Air bloqua la flèche qu'il renvoya a la vitesse du son sur son expediteur qui transpercé et foudroyé par la vitesse parti en l'air s'écrasé sur une mur la flèche dans la gorge .

Gauvyn presque sur ses anciens collègues en avisa un avec un lance branditt sans réflechir il tissa de l'Air et du Feu grâce a l'incendie et la tête d'un inquisiteur explosa dans un flot de sang alors que celui-ci titubait avant de s'écrouler . Gauvyn sauta de son cheval et roula terre se relevant l'épée en avant . Il engagea le combat et parti du lion-sur-la-colline et finit par le-vent-se-lève transperçant son ennemi qui tomba raid mot .

Il se redressa en position du léopard-dans -l-arbre empli de Saidin, il attendait ses ennemis et leur cira au visage :

- C'est aussi bas que vous etes tombé ? Ou est Torquemadà , il doit mourir ou est il ?! Et ou est Lena ou est ma Soeur ?!!

Il repartit a la charge entendant Kay'ne non loin .

Faeria assiste au deferlement de fureur de Gauvyn, elle le voit massacrer les blancs manteaux et s'emparer de l'un d'eux, le questionnant (ou plutôt lui hurlant l'ordre de répondre) sur sa soeur.

L'un des inquisiteurs qui a echappé à l'assaut initial s'approche lentement du dos de Gauvyn, l'épée levée, mais il n'atteindra jamais son ancien commandeur, un flux d'air de Faeria le captant au passage, l'ensserrant dans un cocon invisible et indestructible, un cocon qu'elle resserre lentememnt, avec perversité. Si elle était assez près, elle entendrait, elle le sait, les os de l'homme craquer un à un, elle verrait ses yeux se revulser, sortir de leurs orbites, elle verrait...

Son sourire s'elargit au moment où l'homme meurt dans une dernière convulsion, et elle se sent soudain bien mieux. Mais elle fait taire cette sensation de puissance et d'ivresse pour se concentrer sur Gauvyn, rapporchant sa monture de lui.

"Pas besoin de hurler, vous êtes au-dessus de ça maintenant. Ouvrez-vous à l'unité et laisser votre rage la nourrir. C'est ainsi que l'on devient puissant, en se dominant. Il avouera tout ce que vous voudrez, du moment qu'il vous sentira suffisament maître de vous et de son destin. Là, vous êtes juste un fou pour lui. Maîtrisez-vous."

Gauvyn regarde Faeria a son côté et se dit qu'elle a raison, il sent la flamme et attrappe le vide et brule sa colère et sa hain et lève un regard sur l'inquisiteur soulevé par un Flux d'Air et lui demande d'une voix rendu Neutre par le Vide :

- Ou est ma Soeur ?

L'inquisiteur pleurant presque bouge la tête ver sla gauche puis pleure et se perd en supplication pour demander qu'on ne le tue pas que Torquemadà lui a demandé de faire ça qu'il n'y pouvait rien .

Gauvyn n'avait jamais aimé les laches et cela au moins n'a pas changé, le Flux d'Air apparrait au niveau de la gorge de L'inquisiteur et lui craque la colonne vertebrale avant de le relacher tel une poupée qui tombe au sol inerte .

Gauvyn aperçoit enfin la silhouette sur le sol dans les décombres allongé dans une robe bleu pale , les cheveux coiffé en queue de cheval, Lena a les yeux fermée et saigne a de multiple endroit mais respire faiblement . Alors sans réflechir il la secou et la regarde elle est inconsciente .

Le Saidin toujours en lui Gauvyn ne sait que faire mais une chose vient d'instainc , il tisse un flux d'Eau de taille respectable a l'intérieur de la jeune fille et enroule un flux d'Air autour puis encore un Flux d'Esprit et , étrnage de la Terre et du Feu . Et alors les plaies de Lena disparaissent là ou Gauvyn passe ses mains et Lena se mat a suffoqué et ouvre les yeux noir qui plonge dans ceux de son frère qui relache le Saidin en soupirant de joie .

Tout n'était que ténèbre... Au moins l'inconscience permettait-elle à la jeune fille de ne plus souffrir. Souain, elle sentit une douce chaleur et fut arrachée de son état de coma pour être ramenée vers le monde des vivants. Elle suffoqua et ouvrit brutalement les yeux pour plonger dans un regard identique au sien. Incrédule, son regard était chargé de peur et d'angoisse. Puis, une lueur de joie et de soulagement léclaira fugitivement, avant qu'un sanglot n'échappe à la jeune fille.

- "Oh Gauvyn!"

Elle jeta ses bras autour du cou de son frère et se mit à pleurer, sa tête nichée dans le creux de son épaule. Elle pleurait de peur, de soulagement, elle ne savait plus trop. Mais maintenant que Gauvyn était là, tout irait bien! Soudain, elle leva les yeux vers lui et murmura :

- "Où sont papa et maman? Et pourquoi les enfants de la lumière nous ont-ils attraqué? Pourquoi?"

Sa voix montait dangereusement dans les aigus, alors qu'elle tentait de maîtriser ses nerfs.

Faeria regarde la jeune soeur de Gauvyn, l'air incrédule. Cette jeune femme a l'etincelle. Interressant. Vraiment, elle ne regrette pas d'avoir suivi son instinct.

Il lui faut néanmoins jouer son rôle et elle descend de sa monture pour s'agenouiller aux côtés du frère et de la soeur.

Elle regarde autour d'elle et remarque les cadavres d'un homme et d'une femme. Facile de déviner qui ils sont. Elle lance un regard compatissant au frere et à la soeur, mais préfère laisser Gauvyn annoncer la nouvelle à la jeune femme...

Gauvyn berce lentement Lena contre son coeur et lui murmure a l'oreille avec douceure n luic aressant les cheveux et se sépare d'elle fixe se syeux dans ceux si semblable au sien et lui aussi doucement que possible :

- Je ne suis plus le Commandeur et je me suis échappé avant qu'ils ne me tuent .

Il sers Lena contre lui, il lui dirait mais plus tard pour le Saidin et rajoute doucement avec tristesse et les larme aux yeux :

- J'aurais du venir plus vite, j'aurais du ... les inquisiteurs ... ils ont tué Père et Mère mais ils sont mort je les ai tué , j'ai vengé nos parents ...

Il sert Lena contre lui , lui laissant le temps d'assimilé le choc ...

D'abord Lena écarquille les yeux de surprise en apprenant que son frère n'est plus commandeur des blancs-manteaux? Comment cela est-il possible? Comment en est-il venu à ce qu'ils désirent le tuer? Puis son visage prend une expression horrifiée alors qu'il lui annonce que leurs parents sont morts.

- "Qu... quoi? Non!!!"

Soudain, elle s'arrache à l'étreinte de son frère et se lève d'un geste brusque, cherchant ses parents des yeux. Elle tombe alors sur les deux cadavres et pousse un gémissement horrifié. Elle tombe à genoux devant le corps de sa mère; écratant une mèche de ceveux d'une main tremblante, le regard vide. Les larmes coulent à flot sur ses joues et c'est un regard de gamine terrifiée qu'elle lève sur Gauvyn.

- "Ils se sont vengés, c'est ça?"

Son expression se durcit et elle chuchote furieusement :

- "Je les hais!"

Pas un seul instant, elle ne songe à accuser Gauvyn. Il ne lui reste plus que lui maintenant. Soudain, elle s'apperçoit qu'il y a une femme avec lui, une superbe femme. Puis, elle revient à Gauvyn.

- "Tu ne vas pas me laisser, hein?"

Elle ne supporterait pas de rester seule. Sa colère retombe alors et elle se remet à pleurer, enfouissant son visage entre ses mains.

-Oui moi aussi .... je les hais ...

Puis relevant sa petite Soeur , il la regarde Faeria et lui fait signe d'approcher doucement et plonge a nouveau son regard dans celui de sa soeur et avec un triste sourire lui dit :

- Voice, Asin , ell est ou du moins étais Aes Sedai, je pense .... et la bas l'homme avec l'épée , c'est Kay'ne , un ami . Et non Lena , je ne te laisserais pas jamais, je nete laisserais plus jamais ...

Il laisse Lena a Faeria a qui il fait un geste encouragenat et un regard triste avant de se diriger vers sa mère . Gauvyn ne pleurs pas voilà longtemps qu'il n'a plus pleurer et aujourd'hui quelque chose est mort en lui . Il enlève la corde du cou de sa mère et la porte dans ses bras , la posant sur le sol devant la maison . Les yeux fermés, elle a l'air de dormir puis il se tourne vers son père, mort une lame dans la poitrine , il le porte et le met à coté de sa Mère .

Il les regarde un instant et se tourne et voit des badaux les regardez avec stupeur reconnaissant ou pas Gauvyn certain le montre du doigt ,d'autre se protègent sous son regards, il entends aussi des murmures de : "Pouvoir Unique , ..... Fou .... Tuer .... Milice ." Puis les badaux disparaissent et Gauvyn s'agenouillent près de ses parents et se recueillent alors que Lena et Faeria derrière lui semble parler .

Faeria n'en revient pas. Mais comment a-t-elle pu en arriver là? Elle est tout sauf habituée à consoler des jeunes filles en detresse. D'habitude c'est elle qui plonge les jeunes filles dans la detresse.

Elle commence alors à tapoter doucement l'épaule de la jeune femme, très mal à l'aise et en la regardant avec le peu de compassion dont elle est capable...

Lena écoutait à peine Gauvyn. Les seules paroles qu'elle retint dans son océan de chagrin fut qu'il ne la laisserait plus jamais. La provocante jeune fille était redevenue une enfant, privée de ses parents. C'était trop... Gauvyn s'éloigna. Elle le regarda partir, alors qu'elle sentait Asin lui tapoter le dos. Elle se tourna vers elle, levant un regard déchirant vers elle. Puis, avec toute la candeur des enfants, elle se blottit dans les bras de la jeune femme, cherchant un peu de réconfort.

Faeria regarde la jeune fille qui pleure dans ses bras comme on regarde un serpent venimeux. Cela fait des millenaires que personne ne lui a pleuré dans les bras, si c'est déjà arrivé un jour, et face à ça, elle est complétement desarmée.

Maladroitement, elle serre la jeune fille dans ses bras, la berçant doucement. Sans même s'en rendre compte, elle se met à chanter doucement une berceuse que lui chanter sa propre mère quand elle était enfant et attend que Lena se calme...

Sous les paroles mélodieuses et lénifiantes d'Asin, les sanglots de lena s'apaisent, puis s'interrompent. Elle essaie de se concentrer sur la chanson, mais elle ne comprend strictement aucun mot. De même l'air lui est totalement inconnu. Elle relève doucement la tête, les yeux rougis par les pleurs. Elle a un sourire tremblant pour la femme et se dégage doucement, légèrement honteuse.

- "P..Pardon..."

Elle s'essuya les yeux et les joues avec sa manche. Elle se rendit compte que sa robe était déchirée à certains endroits. Elle devait avoir une tête épouvantable! Elle faillit rire qu'une telle pensée lui effleure l'esprit. Elle regarde tristement Gauvyn qui s'affaire seul à honorer leurs parents et lâcha avec une voix dénuée d'émotions :

- "Je n'avais jamais entendu cette chanson..."

Faeria regarde la jeune femme qui s'essuie les yeux, et elle lui sourit, avant de répondre:

"Ne t'excuse pas, jeune fille. C'est normal de pleurer quand on perd ses parents. Surtout de cette façon-là."

Elle s'interrompt un instant, songeant qu'elle-même n'a jamais versée une larme sur les siens. A dire vrai, elle ne pense jamais à eux.

"Il n'y a rien d'ettonnant, c'est une très vieille chanson que me chantait ma mère étant enfant. Elle est en ancienne langue. Il paraîtrait qu'elle date de l'Ere des Légendes. rares sont ceux qui la connaissent."

Elle soupire et jette un coup d'oeil a Gauvyn, qui contemple le corps de ses parents et se relève.

Elle prend la jeue fille part la main et la conduit aux côtés de son frère avant de reprendre, s'addressant aux deux:

"Dîtes-leur adieux maintenant. C'est la dernière fois que vous les voyez."

Elle s'écarte un peu, les laissant seul avec de s'ouvrir à la source.

Elle avise alors un morceau de terrain aux dimesions appropriées, au pied d'un grand chêne et tisse des flux d'air et de terre qui ont tôt fait de creuser une fosse suffisamment grande pour contenir deux corps.

Cela fait, elle laisse aller la source et regarde Gauvyn et Lena, avec une pointe d'émotion. C'est rès perturbant de ressentir ces choses-là...

Gauvyn s'écarta et prit Lena dans par les épaules, il aurait bien fait ceci lui même , mais il était claqué et le Pouvoir consommait de l'énergie , ça et les émotions . Il rechercha le Vide et s'y tint, et leur parents furent enterré, une céremonie étrange mais peut être plus honorable que n'importe qu'elle autre .

Lendemain Après-midi

Une halte avait été décidé, hier ils étaient partis a toute vitesse juste le temps de réunir ce quir estait des affaires de Lena et et partir avant l'arrivée de la Milice ou d'un lynchage par les habitants . Ils étaient partis vers le Nord sans bien réflechir et cette après-midi ,une halte avait été donnée dans la plaine au dessus de Far Madding a une vingtaine de lieu environs . Gauvyn tourna son Pinacles vers les autres et les regarda, ils avaient trouvé un cheval pour Lena un hongre qui se laissait guider facilement :

- Bien , ils nous faut décider de notre chemin mais avnt de savoir ou nous allons , il faut savoir qui va avec qui .

Faeria stoppe sa monture et regarde les trois autres un à un. Ses yeux s'attardent sur Lena un moment avant de venir se planter dans ceux de Gauvyn:

"Je vous accompagne, vous et votre soeur. J'ai une bonne raison pour ça, mais il va d'abord falloir que nous en parlions. Seul à seul."

Elle met dans son ton une pointe d'urgence. La jeune soeur de Gauvyn doit être formée, et elle n'ira jamais à la Tour Blanche, ça semble une évidence. Néanmoins elle se voit mal annoncer ça tout de go à Lena. Son frère, par contre, pourra peut-être le lui dire en douceur...

Gauvyn arqua un sourcil à la remarque de Faeria et luifit signe de le suivre en fronçant les sourcils se demandant ce qu'Asin'sia lui voulait ou du moins qu'elle était sa bonne raison . Ils chevauchèrent cents mètres plus loin et s'arretèrent, tournant son cheval vers Faeria , Gauvyn lui demanda :

- Qu'a t il de si Urgent ? Est ce votre bonne raison ?

Depuis la veille, Lena chevauchait en silence, répondant du bout des lèvres quand on lui posait une question. Quand on la connaissait, ce mutisme semblait tout à fait choquant. Et de fait, elle l'était, choquée. Ses parents avaient été enterrés sans véritable cérémonie, mais avec tout l'amour possible. Gauvyn n'avait pas versé une larme, à vrai dire, elle ne se souvenait pas de l'avoir jamais vu pleurer... Aurait-il pleurer si il l'avait retrouvé morte?

Une halte fut faite, histoire de s'organiser un peu. Elle se pencha en avant et flatta l'encolure de son hongre d'un geste machinal. Le bête était douce et docile, parfaite dans son état d'hébétude. En temps normal, elle aurait fait des pieds et des mains pour savoir ce que Gauvyn et Asin allaient se dire, mais aujourd'hui, elle s'en fichait. L'homme qui les accompag,ait était non loin d'elle. Il semblait aussi peu bavard qu'elle.

Citation :

- Qu'a t il de si Urgent ? Est ce votre bonne raison ?

Faeria lance un regard mortellement sérieux à Gauvyn.

"Oui, C'est de ça que je veux vous parler."

Elle cherche ses mots un instant avant de se lancer, d'une seule traite:

"Votre soeur à l'etincelle. Elle peut canaliser. Et quelqu'un doit se charger de son apprentissage, sinon elle pourrait en mourir. Et là, c'est soi moi soit la Tour Blanche."

Elle se tait un instant avant d'ajouter, toujours sérieuse:

"Et je doute fort que l'ex-commandeur des enfants de la Lumière Gauvyn Deglaial apprécie l'idée que sa petite soeur devienne novice à la Tour Blanche."

Et elle accompagne cette partie de sa réplique d'un regard peiné et déçue, lui indiquant clairement qu'elle n'aurait rien dit de toute façons, mais qu'elle aurait préféré l'apprendre autremnt que par accident...

Gauvyn écarquilla lentement les yeux et regarda Faeria puis il secoua la tête avant de répondre:

- Elle peut canaliser .... Vous ou la Tour Blanche ? Pourquoi ? Ne prenez pas la peine de répondre, je connais déjà votre réponse, vous ne voulez pas que comme vous on lui mette une robe de novice ... C'est toute a votre ... hum honneur .

Il la regarde et remarque ce regard piné qui lui fait mal, trop pour que ce soit convenable . Et ajoute :

- Vous croiyez vraiment qu'un homme rehcerché , va se présenter a une inconnue sous son vrai nom ? Et même après vous etes une Aes Sedai mais si vous le démentez , je n'allais aps vous dire qu'il ya peu je brulais vos Soeurs ? Vos anciennes Soeur si vous insistez .

Il se tourna et regarda Lena avant de dire :

- Bien, si c'est le seul moyen, je lui dirais . Ca me permettra aussi de lui dire pour moi ce n'est plus une enfin et puisque vous devez lui apprendre ...

Faeria sourit.

"Je comprends les raisons de votre silence sur votre identité, mais vous noterez que pour ma part j'ai été honnête avec vous."

Autant qu'elle pouvait l'être en tout cas, ajoute-t-elle in petto avant de reprendre à voix haute.

"Certes, il vaut mieux que vous soyez celui qui le lui apprendra. Pourquoi croyez-vous que je vous ai prit à part. Mais je vous suggère d'a aller en douceur, et de vous souvenir qu'elle est en état de choc."

Cela dit, elle fait volter sa monture et repart vers les autres...

Gauvyn suivit Faeria se demandant comment , il allait pouvoir annoncer ses deux choses a Lena et surtout laquelle serait la pire pour la jeune fille ou alors peut être le fait qu'elle canalise atténuera le tout . Il arriva ses côtés et lui fit signe de le suivre laissant Asin'sia avec Kay'ne .

Arrivée un peu plus loin, Pinacles piaffait sentant surement la nervosité de son cavalier et Gauvyns e tourna vers Lena et avec un petit sourire lui dit :

- Lena j'ai quelque chose, deux chose importante a te dire , très importante . Tu es adulte Lena et je te demande de les prendre comme une adulte , veux tu ?

Lena regarda Asin et Gauvyn revenir vers eux. Son frère semblait préoccupé. Elle se demanda qu'elle était réellement le lien qui unissait ces deux-là... Son frère se détacha de la jeune femme et l'entraîna un peu plus loin. Le sourire qu'il lui lança, loin de la rassurer, l'inquiéta de même que ses paroles. Elle ouvrit de grands yeux effrayés, mais acquiesça. Songeant que cela ne suffirait pas à son frère et que son silence devait l'inquiéter et lui taper sur les nerfs, elle avala sa salive et répondit :

- "Oui... Je vais essayer... Mais qu'as-tu de si important à me dire pour me tenir un tel discours? Tu m'inquiètes tu sais? Tu as l'air épuisé, tu es pourchassé par ceux qui étaient tes frères jadis..."

Elle se tut et attendit la suite.