Nom : Saule Onyre
Sexe : Masculin
Âge : 25 ans
Lieu de naissance : Tar Valon
Communauté : Non Aligné
Rang : Ménestrel
Famille : une famille d’honnêtes commerçants de Tar Valon, son père est maître luthier, et saule est son 3ème enfant. L’aînée est devenue servante à la tour, le second est apprenti forgeron. Saule est plus ou moins destiné à prendre la succession de ses parents.
Histoire : Saule est le fils d’un maître luthier de renom qui a établit boutique à Tar Valon. Au sein de cette famille de riche marchand saule, le dernier né, grandit choyé et protégé au milieu des bois parfumés et des chants de musiciens de passage, du pincements de cordes, d’accords (et de désaccords pourchassés) dans ce qu’il convient d’appeler une enfance dorée.
Pour un roturier il connaît sans doute l’enfance la plus heureuse qui soit, spectateur privilégié de tous les ménestrels de passage il développa tout naturellement un don naturel pour la musique à tel point qu’il en vint à considérer toute choses en notions de rythmes et de souffles.
C’est aussi pour ces raisons que son père le désigna pour reprendre le commerce par la suite, Saule deviendrait à son tour maître luthier quand il serait temps, et il y est totalement prêt.
Mais en attendant la vie que saule préféra fût toute autre, fasciné par la vie aventureuse des ménestrels il se choisit cet avenir. Dans ce métier il eût un nombre incalculable de maître, et souvent à leur insu, mais pour public ce fût longtemps la cour des liges aux heures les moins occupées qu’il offrit son talent, et la nuit résonnait de ses chants, de composition rageuse ou de lai plus légers. De nombreux liges et apprentis purent être surpris lorsqu’il accompagnait leurs combat d’une sonate improvisée qui épousait si parfaitement leurs pas, attaques et ripostes, pour saule un combat est aussi une danse et un rythme, s’il l’avait souhaité il eut pu être un apprenti lige honorable, d’autant que son doux sourire et son talent attirait les jeunes novices presque autant que l’impressionnant entraînement et le physique des combattants.
Puis vint le temps où Saule pu prendre la route, sitôt il prit monture et s’en fût se faire un nom de ménestrel, il avait 16 ans. Au cours de ses voyage il acquis une petite notoriété, quelques désillusions et quelques rêves, il fût souvent appelé à faire appel à ses souvenirs de la cour des liges pour se défendre des bandits de la route, et quand il manquait là de succès de ceux du luthier pour réparer ses instruments, il connut ainsi plus de taverne que de noble publics. Mais somme toute il ne connut pas les grandes aventures dont il rêvait en entendant autrefois ses pairs. Il revint régulièrement à la cité blanche, presque en pèlerinage auprès des siens, pour repartir au bout de quelques mois.
Mais cette fois il ne pu que trouver sa belle cité durement touchée par les conflits du faux dragon, et sa douceur enrage enfin, car il n’a pu rien voir. Saule cherche à écrire ses propres chants qu’il entend parfois comme un fond sonore quelque part dans sa tête, le chant d’une guerre, d’un héros, d’un amour ou d’une quête… de l’éveil d’un dragon ou d’un cor… il connaît tant de légendes qu’il n’a pas vécu…
Physique : Dire que Saule est beau serait très en dessous de la vérité, il se dégage de lui une aura de charisme tout à fait hors norme, une impression de chaleur qui met rapidement son auditoire en confiance. Il a le sourire facile et souvent l’œil un peu trop charmeur, sauf quand il joue, il porte alors ce masque de concentration, cet air d’absence comme s’il vivait son propre chant, ou s’il est seul une mélancolie dans le fond de regard bleu clair.
Saule sait qu’il est beau, mais il entretient cette image depuis de longues années, conscient que son image est un avantage indéniable dans sa profession, une apparence soigneusement tenue, un visage très avenant, un corps à la musculature soignée sans excès. Il verse aussi dans le maquillage et le déguisement avec un art consommé, optant souvent pour les couleurs vives qui le désignent pour ce qu’il est.
Son physique si avantageux s’est parfois révélé une arme à deux tranchants, s’attirant les foudres d’un père un peu trop protecteur, et même de maris jaloux… le plus souvent sans raison valable autre que son fin visage.
Compétences:
Bon en escrime (3)
Doué au violon (2)
Bon au cistre (1)
Bon en chant (1)
Beauté accrue (3)